Avec l’évolution des mentalités face aux troubles mentaux, on s’attache de plus en plus à comprendre leurs effets complexes sur les individus. De nombreuses informations sont désormais disponibles, détaillant les subtilités de la chimie cérébrale et proposant des ajustements du mode de vie et de l’alimentation pour mieux gérer ces troubles. La thérapie craniosacrale (TCS) est une approche prometteuse pour accompagner les personnes souffrant de divers problèmes de santé mentale ; je l’aborderai plus en détail.
La thérapie craniosacrale (TCS) consiste en une manipulation mécanique douce des os du crâne et du sacrum (coccyx). Cette approche est cruciale car des facteurs structurels peuvent contribuer aux troubles mentaux. Comme le dit l’adage, « la structure est au service de la fonction », et ce principe s’applique également au cerveau. En présence de problèmes structurels, les interventions traditionnelles telles que les changements de mode de vie, les ajustements alimentaires et les médicaments peuvent s’avérer peu efficaces.
Dans son ouvrage accessible « Votre médecin intérieur et vous », le Dr John Upledger explore la thérapie craniosacrale et son développement. Il suggère que les patients souffrant de dépression présentent souvent des restrictions crâniennes persistantes, notamment au niveau du sacrum, du sphénoïde et de l’occiput, qui constituent la base du crâne. Le traitement de ces zones a démontré des améliorations significatives et répétées des troubles de l’humeur.
Une étude publiée dans le Journal of Alternative and Complementary Medicine en 2011 confirme ces résultats. Menée auprès de 157 patients traités par la thérapie craniosacrale Upledger (UCST) pour diverses affections, notamment des maux de tête, des migraines, des douleurs cervicales et dorsales, ainsi que de l’anxiété et de la dépression, cette étude a donné des résultats prometteurs. La majorité des patients ont rapporté une nette amélioration de leurs symptômes, un bien-être général accru et une diminution de leur consommation de médicaments.
Bien que la thérapie craniosacrale ne soit pas une solution miracle contre la dépression, elle a démontré des effets positifs, même dans les cas les plus sévères. Cependant, pour d’autres troubles de santé mentale comme l’anxiété, aucun schéma clair n’a encore été établi. Dans ces cas-là, nous adoptons une approche exploratoire, en traitant les restrictions fasciales susceptibles de contribuer aux symptômes.
Pour approfondir vos connaissances sur la théorie des systèmes complexes (CST), je vous recommande de consulter le site www.upledger.com . Vous pouvez également prendre rendez-vous pour une consultation gratuite de 15 minutes afin d’obtenir des conseils personnalisés et des réponses à vos questions spécifiques.









