Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la médecine traditionnelle englobe un large éventail de connaissances, de compétences et de pratiques ancrées dans les théories et croyances culturelles. Cela inclut diverses approches utilisées dans différentes sociétés, qu’elles soient scientifiquement comprises ou non. Ces pratiques sont utilisées pour maintenir la santé, prévenir les maladies et gérer les troubles physiques et mentaux [1].
Dans de nombreux pays, la médecine traditionnelle est reconnue soit comme une profession médicale légitime, comme aux États-Unis, soit comme une profession paramédicale. Cependant, malgré son importance, les directives internationales de l’OMS sur la formation en ostéopathie, essentielles au développement de la profession, ont été publiées en 2010 sous l’égide de son département de médecine traditionnelle/complémentaire et alternative (MCA) [2].
Les principes fondamentaux de la médecine traditionnelle consistent notamment à considérer le patient de manière holistique, à reconnaître l’interdépendance du corps, de l’esprit et de l’âme, ainsi qu’à reconnaître la capacité innée du corps humain à s’auto-guérir. Ces principes s’alignent étroitement sur la philosophie de la médecine ostéopathique et sont explicitement décrits dans la publication de l’OMS. Néanmoins, la mesure dans laquelle ces principes devraient être intégrés dans les soins de santé occidentaux traditionnels afin de garantir des soins éthiques, bien informés et centrés sur le patient reste ambiguë.
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